« Je trais 950 chèvres en 1h30 »
Le Gaec Roux de l’âne vert s’est équipé en juillet 2024 d’une salle de traite rotative SAC, dotée du système Quickup afin de passer de 700 à 950 chèvres, tout en économisant du temps et de l’énergie.
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Alexandre Roux, associé du Gaec Roux de l’âne vert, a profité de l’arrêt de l'atelier bovin lait pour récupérer un bâtiment et le moderniser en l’équipant d’une salle de traite rotative SAC de 80 places, toutes équipées du système Quickup. Cette installation offre ainsi la possibilité à l’élevage d’atteindre les 950 chèvres traites en 1 h 30 contre 3 h 30 avant pour seulement 700 chèvres, avec une salle de traite équipée de deux fois quarante-six quais.
Le Gaec est installé sur la commune de Sossay (86), il comprend actuellement quatre ateliers. Benoit Roux, Philippe Roux, Yann Guiet et Alexandre Roux gèrent respectivement la transformation, l’élevage de cochons, les cultures et la production de lait de chèvre.
Pas de griffe à manipuler
L’agriculteur a choisi le système QuickUp, car les gobelets sortent directement du sol et contrairement à d’autres systèmes, il n’y a ni griffe ni système de vide à manipuler, et ceci sur chaque poste du roto. Le système possède deux positions, ouvert ou fermé. En mode automatique, le QuickUp s’ouvre quand l’animal est installé et que le poste passe devant la plateforme du trayeur. Lorsqu’il est ouvert, l’opérateur n’a qu’à brancher les gobelets aux trayons et le système fait le reste.
« Le gobelet droit est muni d’un capteur qui déclenche l’aspiration lorsque je le sors de son logement. À ce moment-là, je n’ai plus qu’à brancher les gobelets aux trayons. Dans le cas où un trayon ne pourrait pas être trait, j’installe une tétine en caoutchouc, car les deux gobelets doivent obligatoirement être branchés pour que l’aspiration se fasse. La manipulation reste technique, comme chaque animal a une morphologie différente et si je rate sur une pose de gobelet, le système va se débrancher et là, l’animal fera un tour de traite pour rien. Ensuite, le décrochage est automatique. Une fois libérés, les gobelets retournent dans leurs logements, et l’ensemble du système vient basculer afin qu’ils soient protégés des risques de dégradation ou de salissure liés à la sortie ou à l’entrée de l’animal », précise l’éleveur.
Un gain d’ergonomie et de place
« Généralement, nous sommes deux lors de la traite. Une personne gère le roto et le branchement des gobelets pendant que l'autre trie et pousse les bêtes les plus têtues. En plus d’avoir opté pour ce système afin d'augmenter la taille de mon cheptel, je l’ai choisi aussi pour faciliter le travail des trayeurs. Je préfère choyer mes salariés et qu’ils viennent traire avec le sourire et dans les bonnes conditions. » Le système QuickUp est combiné à un poste de travail réglable en hauteur, donc chaque personne est dans la position idéale pour effectuer la traite.
En plus de son côté ergonomique, l’éleveur a sélectionné le QuickUp, car l’espace disponible était limité dans l’ancien bâtiment des vaches. « Comme les gobelets sont intégrés dans le plancher de la salle de traite rotative, ils prennent très peu d’espace. J’ai donc un roto 80 places, là où avec un roto « classique » avec des gobelets installés latéralement, nous serions à 60-65 places », détaille Alexandre.
Un lavage automatique
Lorsque la traite est terminée, le roto est intégralement nettoyé. L’éleveur commence par laver tous les éléments extérieurs au nettoyeur haute pression. Il vient ensuite placer la salle de traite en position nettoyage grâce à un boîtier dédié. Le roto se place alors en face de deux tuyaux qui, une fois branchés, alimentent en eau chaude la machine. Le lendemain, le premier qui arrive débranche les tuyaux, les remet dans leurs logements afin de libérer la salle de traite rotative pour la prochaine traite. Alexandre révèle aussi que le nettoyage est également un point fort du système QuickUp, car il n’a pas à brancher un à un les gobelets en fin de traite afin qu’ils soient lavés.
« À la fin de l’installation du nouveau système, nous avons dû faire la transition entre les quais de traite et la salle rotative. Celle-ci a pu se faire en douceur, car nous avons conservé les quais jusqu’à ce que toutes les chèvres s’habituent au roto », explique l’éleveur. Il précise toutefois que même si le système est simple à utiliser, il lui a fallu environ deux mois pour le prendre parfaitement en main et que chaque branchement se fasse naturellement.
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